La ville de Douala accueille en ce moment un stage de formation des arbitres et arbitres assistants de l’UNIFFAC (Union des Fédérations de Football d’Afrique Centrale). À travers cette initiative, le président de l’UNIFFAC, Jean Guy Blaise Mayolas, affiche une ambition forte : s’inscrire dans la dynamique impulsée par la CAF et la FIFA pour élever la qualité de l’arbitrage en Afrique Centrale.
Depuis plusieurs années, la question de l’arbitrage demeure l’un des chantiers prioritaires du football africain. Conscient de ce défi, Jean Guy Blaise Mayolas souhaite que la zone UNIFFAC rattrape son retard et produise des officiels de haut niveau capables d’officier lors des compétitions majeures.
À l’ouverture du stage, il a délégué son directeur du développement, Ahmad Muisse Ngah Noah, qui a transmis son message aux stagiaires : « Ces jeunes arbitres ont une grande chance d’avoir avec eux non seulement des arbitres qui ont une très grande expérience sur le terrain, mais aussi des formateurs qui possèdent une expertise dans la transmission des connaissances. C’est une occasion unique, et chacun doit en profiter au maximum. »
L’UNIFFAC veut s’appuyer sur cette formation pour poser les jalons d’un arbitrage moderne et compétitif. La présence d’instructeurs aguerris, capables de combiner leur vécu sur les pelouses et leur pédagogie, doit permettre aux jeunes officiels de combler leurs lacunes techniques et tactiques.
Le président Mayolas insiste sur la nécessité de multiplier ce type d’initiatives afin de créer une culture de formation permanente : un modèle déjà adopté par la CAF et la FIFA, qui placent l’arbitrage au cœur du développement du football.
Pour les stagiaires, ce séminaire est une véritable aubaine. Les conseils et l’accompagnement des instructeurs représentent un levier essentiel pour franchir un palier et prétendre un jour aux compétitions d’élite.
Comme l’a souligné Ahmad Muisse Ngah Noah : « Ils sont entre les mains d’experts qui sauront les orienter, tant sur la base de leur expérience de terrain que sur celle de la formation. Une telle occasion est rare et chacun doit en tirer le meilleur. »
À travers cette session, Jean Guy Blaise Mayolas confirme sa volonté d’inscrire l’UNIFFAC dans une trajectoire ascendante. L’objectif est clair : doter la sous-région d’un corps arbitral capable de rivaliser avec les meilleures zones du continent et de représenter dignement l’Afrique Centrale dans les grandes compétitions mondiales.
Si la constance et la rigueur accompagnent ces efforts, l’UNIFFAC pourrait dans les prochaines années voir éclore de nouveaux visages sur les pelouses africaines et internationales.