La cérémonie d’ouverture du stage de formation des arbitres et arbitres assistants de l’UNIFFAC, organisé à Douala, a été marquée par la présence remarquée d’un invité de prestige : Mefire Abdou Abdel. L’arbitre camerounais, en pleine ascension internationale, a récemment dirigé coup sur coup la finale de la CAN U20 et celle du CHAN 2025, confirmant ainsi son statut de référence montante dans le corps arbitral Africain.
En venant partager ce moment avec ses jeunes collègues du sifflet, Mefire Abdou a voulu non seulement les encourager, mais aussi leur transmettre quelques clés de réussite pour atteindre le haut niveau.
Une initiative saluée
Pour le jeune arbitre, ce type de formation représente une avancée majeure pour l’UNIFFAC : « L’initiative est à féliciter car nous autres qui sommes passés n’avions pas eu cette occasion de participer à ce genre de stage. Je peux juste leur donner le conseil de profiter au maximum et de sortir leurs qualités. »
À travers ces mots, Mefire Abdou a souligné l’importance de tirer le meilleur de ces sessions qui permettent de combler certaines lacunes techniques, mais aussi de renforcer la confiance des arbitres en devenir.
Le travail, clé de la réussite
Interrogé sur son propre parcours et sur ce qui explique sa progression fulgurante, l’homme en noir est resté sobre mais précis : « Il n’y a pas deux choses, ce n’est que le travail et le conseil des aînés, car ces conseils nous poussent à avancer. »
Un message clair adressé aux jeunes arbitres présents : la persévérance et la discipline restent les seules voies pour gravir les échelons et se hisser jusqu’aux finales des grandes compétitions, comme il a lui-même eu l’occasion de le faire.
Le poids de l’héritage et l’ambition des records
Originaire d’un pays qui a vu naître de grandes figures de l’arbitrage africain, à l’image d’Alioum Sidi, Mefire Abdou reconnaît que cette tradition lui confère une motivation supplémentaire : « Ça donne beaucoup d’envie et même l’envie de battre les records. Moi je suis appelé à battre le record de mes aînés et c’est ça mon challenge : disputer les finales de grandes compétitions, pourquoi pas la finale de la Coupe du monde, qui sait ? »
Ces propos traduisent non seulement sa détermination personnelle, mais aussi l’ambition de toute une génération d’arbitres africains qui rêvent de porter haut les couleurs de l’arbitrage continental sur la scène mondiale.
Un modèle pour la nouvelle génération
La présence de Mefire Abdou à Douala est un signal fort envoyé aux jeunes arbitres de l’UNIFFAC. Son parcours prouve que la réussite est possible, à condition de s’accrocher et de tirer profit des occasions offertes par les programmes de formation.
À travers ses encouragements et ses conseils, il incarne désormais un modèle à suivre, un exemple vivant que l’excellence en arbitrage n’est pas un idéal lointain mais une réalité accessible grâce au travail, à l’encadrement et à la passion.
Avec des figures montantes comme lui et des initiatives de formation comme celles menées par l’UNIFFAC, l’arbitrage en Afrique Centrale semble engagé sur la voie d’une nouvelle ère, ambitieuse et prometteuse.