Le Maroc se positionne aujourd’hui comme un modèle africain en termes d’infrastructures sportives. Avec des hôpitaux de références dotées de matériel médical de grande technologie, plus de 30 hôtels 5 étoiles, 10 aéroports internationaux, 4 clubs dans le top 10 des meilleurs clubs d’Afrique, près de 4 100 installations sportives dont 13 complexes sportifs, 49 stades gazonnés, 43 pistes cendrées, 30 salles couvertes et 8 piscines aux standards internationaux, le Maroc est le seul pays africain capable d’organiser une Coupe du Monde au nouveau format : 48 nations réparties en seize groupes de trois.
En juin 2018, lors de sa candidature pour la Coupe du Monde 2026, où une Task Force composée de dizaines d’experts avait sillonné tout le pays, le Maroc a été le seul pays africain à avoir passé avec succès le préalable exigé par la FIFA concernant l’ensemble des critères établis dans son cahier de charge notamment les infrastructures sportives, hôtelières et médicales afin d’être éligible pour le vote lié à l’organisation de la Coupe du monde 2026.
Après la validation du projet par la Task Force, la FIFA a donné le feu vert au pays du Maghreb pour être le seul concurrent au trio USA-Canada-Mexique, largement favori pour organiser le Mondial 2026. Les deux candidatures avaient été soumises au vote final le mercredi 13 Juin 2018 devant le 68e congrès de l’instance. En tout, 207 fédérations ont participé à ce vote. Seulement le verdict a été sans appel pour le Royaume chérifien. Au congrès de la FIFA, à Moscou, ce jour-là, 134 fédérations ont voté pour la candidature conjointe des Etats-Unis, du Canada et du Mexique, contre 65 pour le royaume chérifien. Le dossier du Maroc a cependant obtenu une note au delà de la moyenne globale, soit 2,7 sur 5 contre 4 sur 5 pour le trio Etats-Unis/Canada/Mexique. Il faut préciser que c’est cette note qui fait du Maroc une candidature éligible à l’organisation d’une Coupe du Monde au nouveau format, soit 48 équipes.
Des atouts face à ”United 2026”
Le Maroc qui rêve de devenir le 2ème pays africain à accueillir le Mondial au regard du nombre de sollicitations (5), s’était pourtant présenté avec de sérieux atouts. À commencer par son positionnement géographique stratégique. Le Royaume, au carrefour de deux continents parmi les plus friands en matière de ballon rond, se positionnait comme une candidature « euro-africaine » L’argument commercial pouvait séduire en Europe, notamment au niveau des droits TV avec l’assurance d’offrir une diffusion aux mêmes fuseaux horaires que les siens.
L’expérience de recordman de candidatures pour l’organisation du Mondial avait par ailleurs permis au Maroc d’acquérir une certaine expérience dans l’élaboration de ses infrastructures. Le Royaume avait prévu 12 stades, dont cinq existants à moderniser et trois ultra-modernes à construire. Avec cinq stades modulaires, c’est-à-dire que leur capacité d’accueil était susceptible d’être réduite après le Mondial. De quoi garantir un héritage après la compétition.
Contrairement à ”United 2026” (la candidature États-Unis/Mexique/Canada), le Maroc détenait aussi la carte de l’homogénéité et de la commodité: une seule législation, un seul fuseau horaire, une seule monnaie. “On propose un concept avec 12 villes-hôtes qui sont très proches les unes des autres, plaidait auprès de l’AFP Hicham El Amrani, directeur général de “Maroc 2026”. “Cela va bénéficier aux joueurs, qui feront des distances beaucoup plus courtes”.
Une cinquième candidature vaine pour le Mondial
2026 s’ajoute comme un nouvel échec après ceux de 1994, 1998, 2006 et 2010. Avec cette nouvelle désillusion, le Maroc en est désormais à sa cinquième candidature malheureuse en 29 ans. Déjà quatre fois, candidat malheureux à l’organisation du Mondial, le Royaume croyait toutefois toujours en ses chances de devenir le second pays du continent africain, après l’Afrique du Sud en 2010, à accueillir l’un des événements les plus importants de la planète. Il en est désormais à cinq échecs.
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